Mais comment l'admettre ?
C'est impossible ?
Si.
Dans le Monde Numérique, de nouvelles réalités naissent et révolutionnent les pratiques en ouvrant des perspectives inimaginables auparavant.
La façon de connaître et d'interagir avec chacun d'entre nous en est révolutionnée en quantité et en qualité. Ces possibilités intéressent la médecine, mais aussi depuis longtemps les assurances, les banques et évidemment le marketing ciblé sur Internet pour remplacer les cookies.
Dans mes articles sur le Big Data (vous me direz que c'est déjà le cas des sondages s'ils remplacent des votes), la réalité virtuelle est une nouvelle réalité bien réelle
Auparavant on regroupait les chiffres pour, à travers des statistiques, peindre un tableau des connaissances chiffrées.
Oui, l'article montre que "Le Big Data une nouvelle façon de percevoir les réalités" crée un autre monde au-delà des chiffres, des moyennes et mêmes des modèles statistiques.
Ce sont ces réalités virtuelles qui ont permis de créer toute une population de patients artificiels dans le plus grand hôpital de Tel-Aviv qui est aussi un des plus grands centres de données synthétiques basé sur 20 ans de regroupement de données médicales.
Des échanges interactifs mondiaux alimentent d'immenses bases de connaissances
Aux USA, dans l'Utah, la plateforme MDClone ADAMS est la plus puissante plate-forme d'analyses de données en libre-service permettant la collaboration, la recherche et l'innovation dans le domaine des soins de santé.
Ces données ne sont pas seulement des connaissances, mais elles deviennent des modèles qu'on pourrait dire "quasiment vivants" dans la mesure où ils reproduisent, par leurs algorithmes des réactions, des évolutions identiques au vivant... sauf qu'ils n'existent pas !
Les avantages immenses des patients virtuels sur les patients réels
Les patients virtuels :
- sont des cobayes parfaits et peuvent supporter tous les risques
- n'ont aucun problème de confidentialité des données personnelles
- peuvent être, à l'infini, multipliés, enrichis par les données des patients réels
Les créations de patients virtuels numériques génèrent les données synthétiques pertinentes à la demande
Création des patients virtuels
Big Data avec des données réelles --> Création de patient virtuel --> Mise à disposition de données synthétiques.
Utilisation des patients virtuels
Problèmes rencontrés --> Consultation et test de remèdes sur les patients virtuels --> Réponses aux problèmes rencontrés avec la création de données synthétiques
Nouveaux problèmes rencontrés auxquels les données synthétiques fournies par le patient virtuel ne répondent pas ou pas suffisamment
Nouveaux problèmes rencontrés --> Patient virtuel insuffisant ou ne correspondant pas à ces problèmes --> Demandes de nouvelles données synthétiques
Évolution des patients virtuels et créations de nouveaux
Demandes de nouvelles données synthétiques --> Création de nouveaux patients virtuels répondant à ces nouveaux besoins en utilisant des données réelles et création de nouveaux algorithmes
Comment se représenter ces patients virtuels
Qu'est-ce qu'un patient virtuel ?
"Les patients virtuels sont des simulateurs informatiques interactifs destinés à la formation ou l’évaluation des professionnels de santé.
Ils sont particulièrement reconnus comme outil d'apprentissage du raisonnement clinique.
En pratique, il s'agit de placer l'utilisateur face à un scénario clinique afin de lui permettre de développer sa capacité à recueillir les données du patient, formuler un diagnostic et déterminer une conduite à tenir.
Les patients virtuels utilisent la technologie des jeux vidéo à des fins éducatives, ce qui en fait des jeux sérieux appliqués au domaine de la santé.
Ils sont un des exemples de l'utilisation de la simulation en santé".
Comment se pratique le travail avec un patient virtuel
Wikipédia décrit aussi de nombreuses variantes de patients virtuels :
- des modèles en 3D, véritables maquettes ressemblant en tous points à des corps réels. Ils permettent des exercices avec des simulateurs très complets
- des modèles suivant certains ordres logiques d'exploration (série, parallèle, foisonnant)
- des modèles en libre exploration
- des modèles interactifs où les décisions se prennent en fonction des réactions
- des modèles dits "de décochage", sous pression psychologique des évènements divers
- des modèles à plusieurs participants, en mode coopératif
Il y a donc de nombreuses façons de dialoguer et d'utiliser le patient virtuel.
Le patient virtuel est un mode d'utilisation des Big Data qui existe déjà dans de nombreux domaines
Depuis très longtemps, les banquiers élaborent des profils de "bons" et de "mauvais" clients.
De même pour les assureurs... et beaucoup d'autres professions.
Ils élaborent des modèles et, à partir de quelques renseignements, sont capables de vous situer dans un de ceux-ci et d'en déduire tout ce qu'ils ont besoin de savoir pour vous.
Vous connaître... anonymement !
Ce qui paraît impossible : ils le font !
Les modèles élaborés ne contiennent aucune information personnelle bien qu'ils soient élaborés à partir de dossiers réels.
On peut dire qu'ils sont "plus vrais que nature".
Ils sont pleinement disponibles et même réactifs.
On peut les faire participer à des sondages et à des expériences multiples et variées.
Leurs comportements fourniront des informations assez fiables mais aussi toujours améliorables.
Révoltant ? Que vous soyez ainsi "connus" sans avoir communiqué grand-chose ?
C'est déstabilisant.
En même temps, vous ne pouvez pas crier et protester contre le vol de données personnelles puisqu'on ne vous a pas volé d'information !
On a simplement procédé par rapprochement.
Comment empêcher cela ?
Tellement efficace que c'est le modèle de fonctionnement qui va remplacer l'utilisation des cookies par les GAFAM
Les cookies qui relèvent vos navigations et vos centres d'intérêt, les GAFAM se voient interdire cette pratique.
De plus, ils ont l'air de très bien s'y faire ?
En fait, ils ont, comme aux échecs un coup d'avance.
Ils ont déjà constitué les profils, les modèles, les clients virtuels auxquels ils sont capables de rattacher n'importe quel client et donc peuvent toujours leur envoyer de la publicité ciblée.
Il s'agit donc d'une nouvelle connaissance bien au-delà des statistiques et de modélisations classiques
Qu'en penser ? Que faire ?
Ne pas démissionner, ne pas abandonner nos informations, nos données personnelles aux GAFAM.
Dans l'article : "La fabrique de l'information issue des Big Data nous concerne !", j'explique que nous devons "exiger comme citoyens éclairés que cessent ces secrets de fabrication, que nous connaissions la "composition" et la "fabrication" de l'information qu'on nous sert.
Mieux encore, que nous soyons capables de décider quelle information nous voulons et que nous puissions décider de comment elle est faite".
Avec ces mises en forme de plus en plus sophistiquées et puissantes des informations, la première chose est que nous soyons informés :
- des informations récoltées
- de leurs utilisations
- des modèles créés
- des algorithmes et programmes qui utilisent nos informations
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Quelles expériences avez-vous ?
Ce nouveau mode de représentation virtuel, est-ce, pour vous, un progrès ? Si oui, lequel ?
Quels nouveaux problèmes cela pose ? Comment y faire face ?
Écrivez-moi à pierre.rene654@gmail.com.
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Cet article : "Bienvenue sur mon canal sur Telegram gratuit et protégeant vos données personnelles" vous explique comment utiliser ce "réseau social" de façon :
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- et raisonnable (communication rapide 😀, mais non frénétique 😫)
